Le monde s’indiffère

Avril 2000

Ciel éclaté,

Transpirant d’odeurs sourdes dans des furies d’orage,

Violents effluves de printemps,

Climat, décadence, hargne, dépit…

que de souffrances en balance,

Que d’aigreurs…

Les oiseaux ne chantent plus et l’herbe ne danse plus dans le vent des petits matins clairs.

Le monde s’indiffère

S’est tu, têtu….

L’heure tourne en mal’heure

Tel du lait caillé

La vie mortifère plus que la mort tue

Et de clameurs en clameurs il n’y a plus de printemps,

plus d’été….

Laisser un commentaire