Les sanglots longs de l’automne riment avec les amours mortes
Dans les vent qui les malmènent les arbres laissent échapper leurs feuilles
Et un ciel de cendre pèse comme un couvercle sur les souvenirs heureux
L’amour est comme la feuille qu’un vent mauvais emporte
Et les cœurs des amants ne résistent pas à la chanson du vent, d’écueil en écueil
Les amours s’évaporent, et l’on recherche en vain de la passion le feu.
A l’heure ou tout crie et mugit et sanglote
Les belles couleurs gisent à terre
Recouvertes de boue
Un peu d’humus sur le tout
Voici tout ce qui reste de ces rêves d’amour (2004)