Sagesse venue du fond des âges
L’œil dans sa spirale nous contemple
Nous les scribouilles…
Des miroirs anamorphes s’élancent vers le ciel
les folles envolées des autos tamponneuses
figées dans leurs écrins de verdure
figurent l’image d’un immobile carambolage
Suivent les coloratures insolites et naïves d’une cabane qui se ferait continent à l’image de la grenouille, pas de quoi faire un bœuf s’était dit Bruno tapant sur le petit piano accolé…
Un étrange être végétal a vu le jour au Parc Beaulieu
Il côtoie, comme issu, une soucoupe colorée qui jamais
ne vola
son œil de verre nous scrute vert …
Plus loin des colonnes vandalisées exhibent leurs entrailles de bois, de la rivière au lit odorant elles sont nées, nues, étrangère, les colonnes au garde à vous..dont ne restent que des bouts..
Le chien se baigne, s’ébroue, le chien aboie
La colonne passe, et la brise joue paresseusement dans les arbres
l’air serait brûlant sinon.
Un murmure de voix et des effleurements de stylos, fiévreux sur des papiers
veulent inscrire le temps qui passe
J’aimerais dit l’enfant faire un dernier câlin à mon papa
Il le dit comme on jette une bouteille à la mer
et nous recueillons, cœur serré, ce désespoir enfantin.
Plus loin il ne veut rien, plus rien,
Ne plus rien vouloir
Noir d’encre la bouteille
Sous le bleu du ciel
Un petit jardin tout de bleu,
habillé d’une futile gaité
incite au repos
A l’issue de la promenade
Les poissons volants
volent noyé dans le vent
les arbres y sont d’eau
Voilà qui rafraichit