Quand tout se fait mur, barrage, prison psychique
Que la vie se résume à gérer des coliques
Que le ciel bas pèse et qu'on a peur de la mort
En haute mer plongée, sans entrevoir le port
Aux autres l'on oppose un masque souriant
On se lève on vaque on vit, parfois même on rit
Un peu trop fort un peu trop vite à vos saillies
Mais on ne peut plus lui, le câliner vraiment
Tant sans cesse les égos amoindris se
blessent
Tant sans cesse et sans y penser l'on s'agresse
Entre ces deux vois-tu cette distance immense ?
L'espace qui se crée ? l'infini des
souffrance ?
Cet indicible cri qui nauséeux s'imbrique
Dans les corps dévastés en ondes concentriques
Cet invincible cri né d'un trop plein de
silence
De trop de mots ineptes et trop de négligences
Trop de chairs enflammées par les douleurs
chroniques
Ce cri leur broie les tripes
Quand tout se fait mur, barrage, prison psychique
Que la vie se résume à gérer des coliques
On se lève on vaque on vit, parfois même on rit
Un peu trop fort un peu trop vite à vos saillies
Mais on ne peut plus lui, le câliner vraiment
Tant sans cesse...
Ce cri leur broie les
tripes
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