Le calamar se cache à l’eau
Quand le cherche le cachalot
Il se cache le calamar, du fond de l’eau
Attire le cachalot, c’est un piège oh !!
Que la nature est futée, quand on y pense, Hortense !
le calamar se cache au fond de l’eau
et plus bas toujours plus bas
Attire le cachalot
L’entraînant plus de 1000 mètres
De fonds
Car des abysses, il est le maître
Au fond …
Mais Hortense, a t il le choix ? Mets de choix pour le cachalot
A t-il le choix ?
Mettons aux voix !
Il s’est noyé, pauvre cachalot
Sans assouvir sa faim
Sa faim de calamar, oh !
Ainsi sous l’océan
Luttent les géants
Avec pour seules armes
Leurs sens qui donnent l’alarme
Et conjugués par nature
Dans ces cruels ballets
Et leurs forces et leur ruse.
Ainsi calamars et cachalots
Luttent au fond de l’eau
Comme toutes espèces
Amenées par leur faim
A fondre sur leurs proies
Qu’à l’issue, incertaine parfois
D’une longue lutte, elles dépècent
Conduites par leur instinct.
Car Mère Nature, prodigue de ses biens,
A voulu qu’ils s’équilibrent et prospèrent,
Assurant ainsi la chaîne alimentaire.
C’était hélas, trois fois hélas, sans compter,
Avec l’appétit féroce, et démesuré
L’appétit sans freins d’une créature
Abjecte et veule, autant que dérisoire
Qui ne connaît plus dans ses désespoirs,
De n’être pas Dieu, que la démesure,
J’ai nommé l’humain.
Celui que l »on appelle : Homme Mérite t-il Hortense en somme ?L’appellation d’ HUMAIN ? D’ETRE VIVANT ?
Tant il convertit tout autre vivant
A son seul profit d’homme
En proie, ou bêtes de somme…
Mérite -t il encorel’appellation d’ETRE ?
Cet ogre
Qu’un « Faire » abusif
Conduit à asservir
Toute la planète et mettre en danger.
Tuer, tuer et encore tuer
En de sanglants carnages
Et si cruels
-Qui alors dans cette histoire est « sauvage » ? Dites moi chère Hortense ? –
Et le calamar comme le cachalot…Qui se cachent …
A l’eau.