des fruits de tes pommier tu te feras des jus
que l’on appellera pomme,
tu te feras des vins
que l’on appellera cidre
et ces pommes alors te feront pompette
A danser sur les tables la musique de ta vie
tu te feras des vins
que l’on appellera aigre
et de ces vins là tu oindras tes cheveux
afin que ceux ci reflètent
la splendeur de tes jours
Et couchée là au pied de tes pommiers
oû coule une rivière
ton âme au fil de l’eau
sous la rumeur enchanteresse
tu te souviendras
avoir été rivière, femme, fontaine, cascade même
C’était du temps de ta folle insouciance
avant que les temps désertiques
n’assèchent ton centre vibrant, d’où jaîssait le flot
inondant ton lit de sa bienheureuse sève.
surprenant tes amants.
Cette source a tari, reste la rivière
ses cueillettes fertiles ;
Ses pensées dormantes et prises
au fil de l’eau
Et l’arbre , tordu certes et courbé par les ans mais
il te reste l’arbre complice de tes jours
qui dans l’entrelacs de ses noueuses branches
garde ton secret.
et tes désirs
frais et ronds,
juvéniles
comme une belle et fraiche et juteuse pomme
A croquer
A même
la branche …
Pat a tout dit 🙂 Je ne saurais mieux dire. A part peut-être souligner que ton monde intérieur est riche et surprenant. J’aime beaucoup ! Continue !
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Pour la bière je savais…mais j’ignorais que le cidre faisait cet effet là ! Remarque que j’aurais dû m’en douter vu l’exemple de Eve…(pour rester dans l’ambiance). Tu restes toujours fidèle à toi-même dans ce texte fort bien tourné d’ailleurs: un brin d’humour, un grain de folie libertine, et un pépin d’acrimonie rebelle en arrière plan. Ben oui ! Tu as raison, le monde est à croquer mais… avec modération !
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Coucou Pat quelle joie d’avoir ta visite ça fait plusieurs jours que
je me dis que je vais vous écrire à Dom et toi pour avoir de vos nouvelles vous me manquez tous les deux. comment vas tu ? oû en es tu de ta maison ? bises.Cėcile.
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