Femme que hante un albatros

Elle traîne ses guêtres

Et mime en boitant

Etait-ce un goéland ?

Que des ailes trop grandes

empêchaient de marcher ?

S’amuse et rit d’ainsi

Détourner la muse et si

Elle parle, divague et s’ennuie

C’est que ses ailes à elle

N’ont pu se déployer….

L’empêchant de voler.

C’est son coeur dérobé

Coeur embrasé, puis cendres

Pris â qui croyait prendre

C’est son coeur DÉVASTÉ

Qu’elle agace et puis lasse

Qu’elle blesse et se laisse…

Tomber, elle…

Poursuit dans sa mémoire hantée

Un souvenir suave et rit

Et le passant qui passe

Dépose avec dédain

Quelque sou dans la main

De la femme lasse

De la femme saoule

Encombrant son chemin

Hommage bis et participation à un concours de poésie (vol de verbe du poème L’Albatros )

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