En novembre il y a le bruit de tes pas
Le son de ta voix.
Ces formes dans les nuages
Et toutes les étoiles
Me parlent de toi
La grande Ourse, la petite, plus loin Cassiopée
Et nimbant le tout même la voie lactée.
En novembre il y a sous les marrons grillés
Le parfum des mûres
Sous les feux de bois, le parfum de toi
Et tous ces petits sentiers sentant la noisette
Que tu prenais vaillante d’un pas souvent sûr
Encore en ta vieillesse qui nous prit par surprise…
En novembre Il y a toi
La cane de Jeanne et ta canne de bois
Dans novembre il y a …
Sur les feuilles mortes… Le bruit de tes pas
Dans l’air qui fraîchit… Le son de ta voix
Sans petite laine, surtout ne sors pas
Ou tu prendras froid !
Il y a encore
Ce petit bain chaud, que, tu laissais pour moi
Et les rires chatouillés, d’enfants quand tu disais
Oh je vais vous manger !
Dans novembre c’est fou maman
Tout ce qu’il y a !
Dans l’ombre de la nuit le clair de ton rire
Le rauque de ta voix
Le doux de tes pas
En novembre il ya…
Les crapauds qui chantent , la dame de Bordeaux,
Et cette fille morte au bord du chemin
Ou ces amants là au lit creusé par,
Les chevaux d’un roi.
Dans novembre c’est fou maman
Tout ce qu’il y a !
Dans novembre c’est fou maman comme tu es là
C’est très beau, Cécile. Doux, fort et tendre. Mélancolique et joyeux.
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Merci Dom !
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Ce texte consacré à ta maman est très émouvant. Les êtres chers partent mais laissent en nous de beaux souvenirs et de délicieux moments, bien réconfortants dans les frimas de Novembre.
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