Tu vis et dévies de vie en demi vie
Parfois t’envoles, et revis
D’un soupir surmené. Lorsqu’…
Ton surcot se défait
Tu
Oublies l’ors que la vie finit
Un jour…
Un peu de chaux sur le tout.
Tu
Oublies l’ors que nous sommes,
Mortel.lle.s que nous sommes…
Conviés tou.te.s tant
Que nous sommes…
A partir faire un somme
Au néant des surnoms
Des surplus, des surmois…
Des vies, ou des survies…
En somme
Là où tout finit…
Où tout commence peut-être
Lorsque la nuit les cimes
Surplombant nos repos
Surmontés de croix blanches
Nous voient tels devenus
…
Blafards et grotesques
Sortir de nos sommes
Assoupis encore…
Nous extirper fragiles
de la fatale étreinte
Si douce à nos vieux os.
Sortir en foule et Fouler de nos pieds
L’herbe des enclos
Où fûmes relégués
Enfin faire à l’envie
Ce dont en vie nous rêvions
Voler…
Comme les oiseaux voler.
Réduits à nos os, nous sommes
Si légers.
Et survoler en rêvant
Votre monde endormi.
Vos pesanteurs, vos envies…
Vos oublis, vos soucis…
Vos demi-vies…
Ouvrez votre fenêtre
Et respirant avides
L’air adouci du soir
Peut être… Verrez-vous
Nos tendres os flottant
Tranquilles dans l’écume
De quelqu’ nuage sage
Peut-être…
Vous verrez nous passer.