Tu cueillais les bourgeons
Au seuil de ta vie les tendrons
Mais lorsque l’âge te ravine
qu’au sol saillent tes racine
Que tel un saule tu penches
Et branle au vent vieille branche
Que tu deviens dur de la feuille
Que tu n’as plus aussi bon oeil
Quand l’âge creuse ses sillons
Dans ta tronche de vieux tronc
Que d’une brise tu peux plier
Que sous l’écorce on voit l’aubier
Allons ami ne sois pas triste
Il reste encore des tours de piste
De belles et douces à croquer
Allons ami ne sois pas triste
Et cueille tant que tu existes
Les fruits de ta maturité