con-sentir

Qu’on se le dise où se le taise,

Ça dit non en quelque  endroit secret   
Refus opiniâtre du con sentiment
Du plus profond de sa source tarie, de son lit sec et brûlant

Un garde inflexible enferme au tombeau tout élan de ce corps place forte
Vigilance inquiète qui freine toute velléité d’acquiescer au plus profond

Mise au cachot d’un coeur écorché

Un coeur ferppmé d’avoir trop  dit oui quand quelque part hurlait en silence un non cathédrale

Un non,  cathéter à la veine  bouchée.

Par où la vie s’en va là, où on ne la voit pas.
Par en bas.

Qu’on se le dise où se le taise. Ça dit oui si tu sais l’approcher, avec la tendresse patiente de qui sait la souffrance.

De qui sait la souffrance de ce lieu écorché mais dont la source aimante peut se raviver.

Dont la source  aimante et sourde  peut sourdre à nouveau pour peu que tu sois tendre.

Pour peu que tu sois tendre et sache compatir.

Pour peu que tu sois tendre aux mémoires traumatiques

Pour peu que tu saches.

Qu’on se le dise où qu’on se taise.

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