Du haut du chemin qui descend dans cette valleuse aimée
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Spectacle toujours renouvelé
Arrimée aux falaises dont elle dissout la craie
La mer qui ce jour là
S’envague et s’argente,
D’embruns, mille vaguelettes couronnées,
A l’infini…
Par le ressac à la rive aussitôt détronées
Pour renaître dès la vague suivante…
Mouvement perpétuel sous la brise opiniâtre
Mouvement que dément un ciel azuré
Pas un nuage dans ce ciel immobile
Qui relie l’eau brassée, qui s’argente et scintille,
Au mille feuille imposant d’albâtre et de shistes,
Couronné de verdure et de vaches placides
Et qui résiste en silence aux assauts répétés
Rendre l’hommage du jour à cette mer si changeante
Goûter tous ces contrastes et jusqu’au vertige
Goûter sa chance tout autant que le sel
Embrasser du regard toute l’immensité…



