C’est la nuit qui s’achève
Sur fond de ciel pastel
Couleur indécise au dessus des monts noirs
La vie cachée derrière les vitres éclairées,
Le roulis du train.
Et toi qui t’ensommeille
Comme entraînée passive
Chaudement bercée par de roulantes pensées
Vers la ville qui s’éveille égrenant ses lumières
Offerte au jour qui vient
Ah l’aube fraiche, ah les petits matins
Dans le roulis du train, le bruit de ses essieux…
Hypnotiques et propices aux songes paresseux
Qui viennent en larges strates de ciel enroulé
C’est la vie en chemin
Merveille.