A vélo les mots s’envolent
Les nains et les cigales aussi
elles s’envolent dans le vent chaud
j’aime tes mots petit homme
Prosateur de génie en somme
poète jusqu’en tes insomnies
Ce n’est pas moi que tu étreins petit homme
mais ta jeunesse enfuie
pas l’amour que tu cherches petit homme
mais l’engin que tu fuis
Cette machine comptable des battements de ton cœur
Celle dont tu souris pour effacer l’horreur
émouvant petit homme, que j’aime tes cadences
quand ta voix vole et vire,
qu’à l’unisson tes mains dansent
comme autant d’oiseaux qui scandent tes propos
Moi je regarde tes mains, tes yeux, ta bouche,
tes mots qui s’envolent
A l’ancre de ton rêve j’ai rivé mon envie
J’ai surfé sur ta peur j’ai rêvé moi aussi
et d’une bise douce, partager ton navire
l’espace d’un moment, ou le temps d’une nuit
A vélo les mots s’envolent
Les nains et les cigales aussi
elles s’envolent dans le vent chaud
Le vélo dans la tête
Mène l’homme en tête
Une danseuse au col
Caresses en sacoches
Le petit-homme
Pousse alors
Comme un cheval à qui on a enlevé les petites-roues…
N-L
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