On m’a dit dans la vie tiens toi droit
Mais moi je ne peux pas
Car irrésistiblement moi je penche
Toujours côté soleil
Côté beaux arbres
Belles maisons
Je penche inévitablement je penche
Côté beaux cieux
Belles vues
Si je traîne et si je fais -un peu-
Travail buissonnier
C est que je penche côté beau chien
Porte et fenêtre
Moitié border quart de collie
Coeur de vainqueur et truffe
Exploratrice
Et si je rêve et si je fais
A mon itinéraire routinier
Quelques entorses
C est pour mieux voir
Entre deux pans de murs
La lune qui penche
C est pour entre deux prés mieux capter
Sous sa belle houpette frisée crème
Le regard humide d’une vache accorte
Et qui me tend
Son doux muffle à flatter
Moi je penche, dans ma vie je penche
Pas bison certes ni futée
Quoiqu’à nombres d’immeubles tristes
Je penche bien plutôt vers cette haute futée
En pleine ville grise le petit miracle coloré
L’ombre verte d’un bosquet
On m’a dit dans la vie sois ponctuelle
Car la ponctualité vois-tu c est
La politesse des rois
J’avance dans ma vie j accumule quoi que je prenne
De l’ avance toujours je prend du retard
C est que je penche toujours
côté Chat qui se prelasse et qui n’attend
que la caresse
Pelage douillet côté soleil sous la fenêtre
Je penche et Je ris de vos regards
condescendants
De vos mines
Déconcertées
Vous autres gens tristes
Qui ne savez prendre le temps
J’ai moi l’âme vagabonde, le coeur errant…
Le pas traînant…
Le corps qui penche …
Comme la lune entre deux pans
Et même au crépuscule
D’un jour triste à pleurer
Je penche côté fenêtre
Côté belle plante qu’enlumine son fruit
Côté lumières côté feu
De cheminées
Je me souviens du chien,
Du doux regard ourlé d’ une vache dans son pré
J’ai ravalé en moi la révolte qui gronde
Pour la mieux contrer j ai l’âme vagabonde
Et si au crépuscule parfois vous me voyez pleurer
Quand mon âme assombrie des malheurs du monde
Ne sait plus s’émerveiller
De l’oiseau sur la branche
Alors il faut que je penche
Et à la nuit tombée
Pourvu qu’elle soit tiède
Ou même sous la pluie
Et pendant que je me tiens là
Sous vos regards tranquille
Et sous vos yeux si las
Mon âme elle court irrésistible
Nue dans les bois
Mon âme vagabonde
Avoir du penche en
conduit plus droit au coeur qu’au bord
qui s’exclame sans tenir le fond d’un regard pénétrant des mains, surtout du pore…
N-L
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coucou je ne suis pas très douée en jeux de mots mais j’ai compris le sens général de ton commentaire en effet on peut s’exclamer beaucoup sans ressentir grand chose des petits miracles quotidiens de la vie. Plutôt paresser que paraître c’est un peu ma philosophie
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Je ne qualifierai pas cette attitude de paresse mais plutôt de réserve. Où l’intérêt entame son analyse sans que l’audimetre dicte si on doit se lever et applaudir
Rester soi voilà…
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Très jolie écriture que je découvre sur ton espace . Merci 🌹
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Merci pour ta visite j’aime bien aussi ton écriture
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🌹😘🌹
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Tu as des penchants si attendrissants que je m epanche en confiance
quand je suis avec toi💖
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Tu as des penchants si attendrissants que je m epanche en confiance
quand je suis avec toi💖mireille sarron
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Comme ce texte te ressemble… je t’embrasse, Isa
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Merci❤
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Bon Bah tu penches du bon côté, c’est déjà ça … De jolis vers qui donnent envie de regarder sur quoi tu te penches, et il y a de quoi ! mais fais attention à ton dos quand même. Bisous.
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Je penche que tu es dans le lâcher prise, l’âme vagabonde, l’esprit rêveur. C’est bon pour la tête et les neuneurones .
Bonne semaine
Bizh à toi
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