Phil file, sur les ailes du vent il file,
Hippocrate n a rien pu faire pour lui
cette fois ci.
Phil était notre Filou,
De ses soeurs leur Fifounet,
Pour moi la tard venue le frère lointain,
D’un cercle de famille élargi.
Celui que l’on ne connaît pas ou si peu
Celui dont on aime la bouille candide
éclairée de grands yeux,
Dont on esquive en riant l’affection coquine,
Dont on écoute fascinée puis perplexe,
Les discours, les idées qui fusent
A foison.
Phil file à présent sur les ailes du vent.
Capitaine d’un monde au-delà des vivants.
Lui qui aimait les vins d’ici,
Goûte l’au dela des Cieux :
Le nectar des Dieux pour un ange déchu,
A qui je présume, le tout-puissant pardonne
Ses ubuesques frasques.
Un sourire, un regard, la lumière de ses yeux
Aura suffi !
Et je le vois déjà,
A peine remis,
D’une rude traversée,
Ne se contentant pas,
De flotter dans l’Éther,
Aller frapper mutin,
A l’auguste porte.
« Seigneur as -tu pensé
Aha je gage que non,
As-tu songé à vendre,
Je pense que tu en tirerais…
Un bon prix :
Les pommes du paradis ? »
Phil heureux,
Ne pleurez pas,
Fricote avec les anges,
Trafique avec les dieux.
Là haut, si haut, si loin,
Des souffrances d’ici bas.
Et s’endort
Doucement bercé par les nuages,
Tandis que…
Tao veille, Swan aussi…
Et tous ses aïeux inquiets
Mais que va t il encore ?
Inventer ?
Un sacré personnage ce phil, merci pour ce partage.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci oui c’est quelqu un d’ attachant qu’on ne pouvait s’ empecher d’aimer.
J’aimeJ’aime
Superbe ce poème pour Philippe, merci merci ma soeur si douce poète !
J’aimeAimé par 1 personne