Elle traîne ses guêtres
Et mime un goéland
Que des ailes trop grandes
empêchent de marcher
S’amuse et rit d’ainsi
Taquiner la muse et si
Elle parle,et divague, et s’ennuie
C’est que ses ailes à elle
N’ont pu se déployer….
L’empêchant de voler
C’est son coeur dérobé
Coeur embrasé, puis cendres
Pris â qui croyait prendre
C’est son coeur DÉVASTÉ
Qu’elle agace et puis lasse et se blesse
Et se laisse…
Tomber
Poursuit dans sa mémoire un
Souvenir suave et rit
Et le passant qui passe
Dépose avec dédain
Quelque sou dans la main
De la femme lasse
De la femme saoûle
Encombrant son chemin
Beau et touchant. Nous sommes tous et toutes des oiseaux manqués.
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Merci Pat tu as bien raison ! Et sans risquer sinon de manière figurée de se faire brûler par le soleil 😉
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C’est vrai qu’il n’y a pas plus ailé que cet oiseau pour rêver de s’envoler…mais avec le zèle des mots on peut combattre sa peine et s’en aller presque aussi haut…
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