Dans la série des mots un texte : improbable couple

Plouc lourd louve toujours tricheur (fortune forfait)

Il était moitié plouc trois-quart lourd
Elle louve à 100%
Improbable couple, au jour le jour
Le coeur les sentiments
Ont leur raison ne trichent pas

Il mangeaient au pot de fortune
Moitié bateleurs trois-quart forains
Vivaient de forfaits en crédits, dans la lune
Leur vie en lisière, le coeur sur la main
S’aimaient où qu’ils aillent, d’un même pas

Ils ne gênaient personne,
A vivre leur vie buissonnière
Sinon les bien pensants qui raisonnent
Pensent être sur la bonne frontière
Ce pourquoi un jour on les enferma

Il était moitié plouc trois-quart lourd
Un peu rêveur et très aimant
Il lui fallait sa liberté sa louve pour
Vivre au présent le verbe aimer
Il lui fallait les sentiments

On l’a trouvé dans sa cellule
Et baignant dans son sang
Moitié corps, trois-quart bulles
De celles qui s’en vont au vent
Il est mort elle désespérée

Hurle dans sa cellule, La louve à 100%
Voudrait tant retrouver celui qu’elle aimait
Et leur couple heureux, dans sa bulle, au présent
Le coeur les sentiments, ont leur raison ne meurent jamais
Ce que les bien pensants bien sûr ne comprennent pas

Il était moitié plouc trois-quart lourd
Elle louve à 100%
Improbable couple, au jour le jour
Le coeur les sentiments
Ont leur raison ne trichent pas

5 Comments

  1. Une histoire prenante et lourde de sens, d’où émerge pourtant beaucoup de poésie et de tendresse.
    Dis-moi, d’où viennent les mots à utiliser dans le texte ? C’est toi qui les choisis ? Et si oui, comment ? Ou sont-ils issus d’ailleurs.
    Belle journée à toi ! A bientôt 🙂

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