Dans la série des mots un texte : l’elfe qui vit dans sa vie

Suivant siennes silence souci assez entes épées elfes elles

Il lui dit la suivant « écoute Le silence symbiotique des entes sur le vieux rosier rose qui demain peut être, avec assez de soin, à la belle saison prochaine, donnera aussi des roses rouges. »

Elle fait des siennes et sourit, l’elfe qui vit dans sa vie n’en fait qu’à sa tête et lui donne bien du souci quand lui ne voudrait partager que des roses et surtout pas les épines plantées comme des épées dans la chair de son cœur.

Mais quand il lui montre ses mains, chacune percée des griffures des roses et coulant d’un sang vermeil. Elle merveille de sa vie s’ensommeille et s’enfuit ne lui laissant pour tout souvenir qu’ un relent d’eau de vie, l’ombre de sa fuite ailée sur le parvis.

Il sait qu’il a rêvé sa présence à ses cotés, mais rêvé si fort que son absence lui cuit.

Et quand il voudrait pour preuve leur montrer ses mains malmenées c’est le rosier qui rit. De toutes ses roses roses il rit.

Alors que vaincu, il s’endort, elle revient en rêve quand la lune luit, voler dessus lui, l’effleurer furtive de ses ailes de soie…

C’est alors merveille au réveil qu’un bouton vermeil point au rosier le matin, promesse de lendemain…