La si tendre guerre

Mon ange tu viens des espaces lointains,
Et ton trait fuselé comme un trait familier,
M’emmène au gré de nous dans tous nos vas-et-viens.

Comme il est doux sais-tu d’avec toi m’envoler…

Nos ailes entremêlées, vers des pays de rêve,
Des mondes à contempler, étrangères contrées,
Et de l’amour qui tue connaitre alors la trêve ;

Dans le lit qui nous lie, enfin nous rassembler…

Et sourire à mêler nos membres et nos miels,
Flottant dans les nuées si tendrement bercés.

De toutes les femmes tu clames la beauté,
Mais celle que tu touches à tutoyer le ciel…

Celle que tu nommes ma belle effarouchée,
C’est moi que tu aimes et transportes en rêvant…

De l’acmé du plaisir, tu es le messager
Les clous du quotidien s’effacent dans l’instant.

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