Goéland : ta liberté

Ébouriffé sorti de l’oeuf tout juste né
Déjà tu déploies tes ailes et voudrais t’envoler.
Charmant volatile sais-tu que tu m’inspires ?
Mon coeur-oiseau prisonnier, va rêve et vire.

Comme j’aimerais être et voler à tes côtés .
Nous partirions frêles, deux oiseaux des mers.
Surplomberîons tristes cités mers et prés,
Mêlés aux nuages blancs, loin des gouffres austères.

Comme je t’aimerais ma belle volatile,
Nous riant de l’espace et des vents ascendants.
Tu frôles ma demeure d’une aile juvénile,
Puis vole criant vers les pêcheurs au merlan.

Des tourterelles en rut redescendent en piqué.
Toi l’oiseau dédié à la grâce de la vie,
Facétieux et curieux tu veux les imiter.
Je t’envie sais tu de n’avoir d’autre envie,

Que d’être présent au monde à chaque moment.
Moi je reste au rivage immobile et pensant,
Quand toi beauté ailée face à l’intensité,
Rêveur tu goûtes de ton bec, mon pied.

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