L’eau de tes yeux sont-ce des larmes en ces jours où tu meurs?
Que c’est triste de devoir te dire au-revoir, adieu et bon vent, belles envolées, là où tu vas vieux chien.
Ton corps si doux si terne balance au seuil de l’au- delà où te pousse ta douleur intranquille et dans l’air empuanti nos caresses se font douces pour ne pas blesser sous le pelage rêche ton squelette qui saille.
Oh ton regard mon vieux chien qui suit encore nos passages navrés devant la couche où ta souffrance te relègue.
Le ciel a la couleur grise plombée des jours de déprime et je t’appelle, Scoub, toi tant aimé des humains qui t’entourent. Toi le trait d’union de cette désunion passée.
Les années se comptent si vite en années de chiens et tu prends bientôt le rang des compagnons trépassés.
Litanie de vos noms dans nos coeurs endeuillés.
Tu quittes Polly mais vas rejoindre Twist, Tanguy, Barry. Malibu aussi que ton maître a aimé. Faire la connaissance peut être d’un vieux sage Griffon depuis longtemps passé.
Que c’est triste de devoir te dire au-revoir, adieu et bon vent, belles envolées, là où tu vas vieux chien.
Comme je voudrais qu’il y ait, pas trop loin, de celui des humains-ou mieux encore le même, un paradis des chiens.
On vous verrait toujours gambader de concert, nos chères âmes canines. Vos truffes en quête d’odeurs passagères. Vous n’auriez au menu que rôtis et sardines loin des croquettes sèches et mets de rebut.
Tu viendrais c’est sûr toi vieille canaille poser ta tête lourde sur nos genoux ravis, quémander de nos mains d’anges hédonistes la caresse tendre, le biscuit de nuage et de ciels empourprés que nous dégusterions en guise de souper.
Nous verrions encore ton bon regard de chien posé sur nos manies, et ta queue frétiller quand dans les champs célestes en vos compagnies nous irions vaquer.
Tu galoperais toujours toi le vieux chien maigre ayant retrouvé l’allant de ta jeunesse. A ta suite et toujours avides de sorties nous aurions revu le blanc Malibu, cet amour de Twist, et la flamme claire de mon cher Barry.
Peut être au détour d’un sentier divin, auriez-vous rencontré le gris Colonel, le chien de ma soeur, mon premier chagrin.
Quelle belle meute aurions-nous là !
Les années se comptent si vite en années de chiens et tu prends bientôt le rang des compagnons trépassés avant toi. Litanie de vos noms dans nos coeurs endeuillés.
Que c’est triste de devoir te dire au-revoir, adieu et bon vent, belles envolées, là où tu vas vieux chien.
Notre vieux Scoubidou et cher ami canin.
C’est triste en effet. C’est un touchant hommage rempli d’amour et de beauté pour Scoubidou. 💙🩵
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Belle déclaration d’amour qui fait remonter bien des larmes.
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