Je me vets de vert par les matins tristes pour convoquer l’espoir de lendemains qui chantent .
Je m’entoure de vair quand sonne le réveil pour que mes aigreurs s’effacent en douceur.
Je reste de verre quoi que je m’enrobe,
un cristal fragile vite désagrégé.
Il suffit pour ça que le monde stone
m’envoie à la tronche son opacité…
Je me vets de vert et quoiqu’il m’en coûte avance de travers sur ma petite route.
Aller droit au pas, au pas cadencé, n’est pas mon chemin, n’est pas mon sentier.
Moi je suis toujours ce pas de coté…
Je vais à l’envers de tous vos diktats, et reste de verre quand vous êtes opaque.
En cul de bouteille ou en cul de sac…
Quoique nous ayions à envisager, la vie n’est pas rose…
et la chlorophylle meurt à petit feu, meurt à grand brasier.
Nos âmes desséchées courent à perdre haleine pour ne pas tout perdre de leurs idéaux.
Quand il est urgent de prendre le temps…. de prendre le temps du pas de coté…
Je me vets de vert aux matins chagrins, je m’enrobe de vair pour plus de douceur. Je reste de verre contre vos murs opaques.
Nous irons quoi qu’on en dise, quoi qu’on y fasse, tous à la même place…
Là où l’herbe est verte dessus nos chairs mortes. Et là où les vers du moins s’il en reste
se repaissent de nous, sussurent en douceur
Souffrez cher.e ami.e que je croque un bout…
Des chairs verdies de vos anatomies…
…
Le vert vous va si bien….
Je retrouve là ta verve vertigineuse 🙂
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Je te souhaite un week-end sans revers mais en hiver, forcément, le temps est souvent… divers, le ciel couvert, mais ta poésie, à couvert, ne souffre pas d’un manque de vers ! C’est sûr comme aurait dit…Patrick (Dewaere)…
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