Et puis… Le vent…

Dans la forêt, caméléon
Je me fonds verte et marron
Je me confonds camaïeu vert
Avec,
Sous toutes ces frondaisons

La canopé…

Sans canicule à l’ombre verte
Des  piliers noirs d’arbres grégaires
Seule à cette heure, seul leur silence
A peine au loin quelques avions…
Mes pas sur le sentier, le vent dans les feuilles
et ma chair qu’il effleure,..

Si tendre et sans façon


Confondant d’un même souffle
Tendre et furtive caresse en passant…
L’arbre et l’humaine, le passif et le mouvant.
Et moi si passive quoi que mouvante
L’esprit serein je me confond
Petite et passante…

Avec les géants.

Dans la forêt, caméléon…
Mes pas, un souffle, un papillon
Quelque pies qui croissent au loin.
Ciel déchiré d’un cri d’avion


…Et puis… Le vent.

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